Kalachakra Info
Septembre/octobre 2024
Paroles de Maîtres, Khandro Tseringma, aka "Khandro-la"
"En nous même existe un esprit complètement libre de la souffrance"
Oracle de Sa Sainteté le Dalaï-Lama, Khandro Tseringma a aussi été considérée par Lama Zopa Rinpoché comme la sœur de Padmasambhava, la dakini Yeshe Tsogyal, une émanation de Tara... Khandro-la est donc un très, très grand maitre. Le 25 août dernier, elle nous a partagé sa vue de la nature de Bouddha dans le post de son compte Facebook (adaptation et traduction par Franck).
“Nous avons un esprit confus, n’est-ce pas ? Toutefois, s’il n’y avait aucune possibilité de faire autrement que d’être confus, alors nous n’aurions plus qu’à nous y résoudre. Mais ce n’est pas le cas. Nous avons un esprit qui n’est pas confus.
Si notre esprit n’avait pas de potentiel de libération, cela ne servirait à rien d’essayer de comprendre les différents types de souffrance. Dans ce cas, il serait bon de juste profiter des plaisirs éphémères que nous expérimentons jour après jour. Mais ce n’est pas le cas. Notre esprit fondamental est très précieux.
En nous même existe un esprit qui est complètement libre de la souffrance. On n’a pas besoin de le chercher à l’extérieur de nous ; il est présent dans chacun des êtres sensibles. Ce n’est pas quelque chose que nous avons à chercher ou à créer, mais qui réside dans la nature de notre esprit. Nous n’avons pas besoin de le demander à quiconque, c’est quelque chose que chaque être sensible possède.
Chaque être sensible a le souhait d’éviter la souffrance et de connaitre le bonheur, et chaque être sensible a ce qu’on appelle la nature de Bouddha, ou Tathagatagarbha. Cela signifie que chacun d’entre nous est capable d’atteindre la réalisation et a tout ce qui est nécessaire pour réaliser l’éveil. Ce n’est donc pas un doux rêve que de dire, “Oui, on peut tous atteindre l’éveil”. C’est quelque chose que nous pouvons réellement expérimenter.
Dans le passé, de nombreux maitres dans ce monde, sur cette planète, nous ont montré ce potentiel. Si nous n’avions jamais entendu parler d’eux ou si nous n’avions aucune information à leur sujet, alors cela aurait été différent. Toutefois tous ceux qui connaissent ces êtres saints ont pour eux un grand respect, une grande foi, et ils les considèrent profondément.
Malheureusement, non seulement nous ne voyons pas notre potentiel extrêmement précieux, mais nous tombons aussi sous l’emprise de notre esprit confus. Nous sommes trompés par notre propre confusion, ce que nous appelons l’ignorance de notre propre nature, de la nature du soi. À cause de cela, nous nous nuisons à nous même, et nous nuisons aux autres. Cet esprit négatif contredit la manière dont les phénomènes se déroulent. Il n’apporte que de la souffrance, autant temporaire qu’ultime, et pourtant nous continuons à lui faire confiance. Nous prenons refuge en lui et devenons esclave de l’ignorance de notre nature, esclave de la confusion.
Qui est capable de voir cet esprit fondamental très précieux, non pollué par la moindre forme de souffrance ou de négativité ? Seuls les êtres humains en sont capables. Les autres types d’êtres ne le peuvent pas, mais nous, en tant qu’êtres humains, pouvons reconnaitre quelque chose de si précieux. Ceci explique pourquoi nous disons que la précieuse renaissance humaine est très difficile à trouver, et qu’elle est de grande valeur, car elle nous offre l’opportunité de voir cette vérité.
Si nous sommes capables de cheminer, ne serait-ce qu’un peu, dans la direction de cette précieuse nature de l’esprit, alors nous serons sans nul doute plus détendus, plus honnêtes et plus doux.”
Le billet de la directrice
"La rencontre avec Serkong Rinpoché a profondément marqué cette rentrée 2024"
Chers amis du dharma,
Bienvenue à tous et à toutes en cette reprise qui suit deux mois d’été remplis de joie au centre de retraite.
La rencontre avec Tsenshab Serkong Rinpoché “2e” lors du week-end des 7 et 8 septembre a profondément marqué cette rentrée 2024 au centre Kalachakra. C’est un jeune Rinpoché de 40 ans, reconnu comme la réincarnation de l'ancien Tsenshab Serkong Rinpoché (qui a vécu de 1914 à 1983) par Sa Sainteté le Dalaï-Lama, et j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois la précédente incarnation de ce grand maitre lorsque je vivais en Inde. C’était lors d’enseignements divers avec Lama Yeshe et Lama Zopa Rinpoché. Par la suite, j’ai invité Tsenshab Serkong Rinpoché “1er” à l’Institut Vajra Yogini dont j’étais la directrice à l’époque. La photo a été prise en 1980, en compagnie de Serkong Rinpoché "1er" ainsi que d'Alexander Berzin et son assistant.
Bien que la présente réincarnation de Rinpoché ait un sens de l’humour similaire à son prédécesseur et qu’ils partagent la même approche terre à terre, il est dit que le jeune Serkong Rinpoché a une personnalité bien distincte, et il a été reconnu par Sa Sainteté ainsi que par Lama Zopa Rinpoché comme un des lamas les plus talentueux et prometteurs de cette génération.
C’est en 2019 que j’ai rencontré pour la première fois la présente incarnation de Rinpoché. C’était au Root Institute de Bodhgaya où il enseignait. Je me trouvais alors dans la file de disciples avec une katag lorsqu’il s’est tout de suite dirigé vers moi en me disant : “ Enfin nous nous rencontrons, cela faisait longtemps !” Cette forte relation karmique se poursuit donc, vie après vie. L’époque a changé, mais la continuité est certaine.
Bonne rentrée à tous et à toutes !
Élisabeth
Une rencontre très forte entre le Karmapa et Sa Sainteté
"Si Sa Sainteté pouvait retourner au Tibet durant sa vie, cela seul comblerait les souhaits de tous les Tibétains"
L'été dernier, Sa Sainteté le Dalaï-Lama a subi une opération des genoux aux États-Unis. Lors de son retour en Inde, Sa Sainteté s'est arrêtée à Zurich pour y rencontrer le 17è Karmapa Orgyen Trinley Dorje. Dans son très fort message public du 28 août 2024, ce dernier relate cette rencontre qui l'a bouleversé, et nous exhorte à l'engagement (traduction par Franck).
"Alors que j’ai eu récemment la grande chance de voir à nouveau Sa Sainteté le Dalaï-Lama à Zurich en Suisse, et d’entendre sa voix de nectar, j’ai ressenti un mélange de joie et de tristesse. Son apparence était différente de celle que j’avais l’habitude de voir, comme dans les vidéos. En le voyant en personne, j’ai eu l’impression qu’il avait pris de l’âge de manière significative, et en l’écoutant, il m’a même semblé que sa voix était devenue faible. Il était si différent de celui qu’il était auparavant que j’ai eu beaucoup de mal à le supporter. Sa Sainteté a usé de toute la force de son corps, de sa parole et de son esprit pour notre bien, et quand je l’ai vu si fragile physiquement, c’était comme si les sensations de peine et de gratitude qui me submergeaient, entraient en compétition les unes avec les autres.
Étant donné sa condition physique et son épuisement évident, je n’ai pas dit grand chose mais j’ai exprimé que rien ne pouvait être plus bénéfique pour le bouddhisme et les êtres sensibles qu’il puisse vivre longtemps. Je lui ai écrit et remis les autres points que je voulais partager avec lui. Il a passé dix minutes à les lire attentivement, et il a abordé les prédictions annonçant qu’il vivrait jusqu’aux alentours de 110 ans, ainsi que son principal souhait, qui était d’aller en pèlerinage au Mont Wutai en Chine, et aussi l’importance de préserver, de protéger et d’étendre les enseignements complets du Véhicule fondamental, du Mahayana et des tantras, qui sont un joyau uniquement tibétain.
Bref, je n’ai jamais ressenti une aussi forte impression du caractère précieux et rare de Sa Sainteté que lors de cette dernière rencontre. Nous devons accomplir dès que possible tous les souhaits que le Dalaï-Lama a exprimés, sans distraction et sans délai.
Les difficultés que Sa Sainteté a rencontrées pour notre bien sont au-delà de notre compréhension. Considérant son âge et sa condition physique, il n’y a rien de plus important pour lui que de se reposer et de prendre soin de sa santé. Nous devons tous, moi et les autres, en être conscients et en tenir compte.
En particulier, si Sa Sainteté pouvait retourner au Tibet durant sa vie et à nouveau poser son pied sur le sol du Pays des Neiges, cela seul comblerait les espoirs de tous les Tibétains, vivants et décédés, et réaliserait les souhaits du maitre. Il est donc crucial pour nous tous, frères et sœurs Tibétains, de coopérer ensemble et dans l’harmonie pour servir à l’accomplissement des souhaits de Sa Sainteté et à minima, de faire des prières d’aspiration et des dédicaces jour et nuit.
Quelque soit notre pays d’origine, la religion que nous suivons ou les vues, les positions que nous avons, pour le bien du Tibet dans son ensemble nous devons faire ce qui est important et lâcher prise sur ce qui l’est moins ; il est important de ne pas confondre l’or et le cuivre, ou de réduire le bois de santal en cendres avant de l’avoir vendu.
Plus important encore, je demande à chacun de garder à l’esprit la valeur de ce lama tel un joyau exauçant les souhaits, et de s’investir encore davantage dans le travail pour le dharma et le bien-être du peuple tibétain."
Big Love - Morceaux choisis #34
Le premier cours au Chenrezig Institute
Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).
L'extrait suivant évoque les très tendres relations que "Lama" développait avec ses étudiants.
Une semaine avant la fin du cours, après une poudja au maître dans la gompa, Lama Yéshé demanda à tout le monde de sortir dehors célébrer l’anniversaire du Bouddha en méditant tous ensemble sur la colline. « Lama et Rinpoché se sont assis parmi nous en haut de la colline, dit Adrian Feldmann. Nous avons médité quinze minutes pendant lesquelles j’eus une vision très puissante de Tchènrézi à quatre bras et d’une femme verte. Je ne savais strictement rien alors de Tara. Je n’avais jamais eu ce genre de vision auparavant. Il me vint alors à l’esprit que Lama était Tara et Rinpoché, Tchènrézi. »
« Nous prîmes les huit préceptes ce matin-là, se rappelle Nick. Autour de cinq heures du soir, l’une des étudiantes se précipita vers Lama, prise de panique, racontant qu’elle venait par inadvertance de manger une pomme, violant ainsi son vœu de jeûner après le déjeuner. Débordant de compassion, Lama lui prit la main et dit : « Ne t’appesantis pas sur la minute où tu as brisé ton vœu, d’autant que tu peux aisément purifier cela. Pense à ces presque 24 heures où tu as gardé purement tes vœux et réjouis-t’en. » Elle s’en trouva bien sûr immédiatement apaisée. »
[…] Bon nombre de ceux qui avaient suivi le cours projetaient de faire tous ensemble une retraite de groupe mais Adrian Feldmann, lui, voulait faire une retraite solitaire. « J’allai voir Lama dans sa caravane pour l’en informer. Il trouva que c’était bien, ajoutant : « Quelle que soit la question qui te vient à l’esprit, je veux que tu m’en fasses part par lettre. » J’acquiesçai, sachant déjà que j’allais être dans un endroit extrêmement reculé à des kilomètres d’une quelconque boîte à lettres. »
L’une des dernières tâches de Lama dans le Queensland fut d’écrire à Peter Guiliano à Melbourne pour le remercier de ses services : « Cher Peter Juliyana (sic), merci vraiment pour ton pur Dharma plein de générosité. Pratique autant que possible l’énergie de sagesse et partage cette énergie avec les autres étudiants. S’il te plaît, écris ce que chacun fait actuellement et fais-en donc un compte-rendu. Et continue de sonner régulièrement la cloche de sagesse énergétique. Chenrezig Institute est fantastique !
A l’an prochain, bises psychiques !
Amour, amour, amour, amour…
Lama Yéshé »
De retour à Chenrezig, les retraitants adoptèrent un régime de silence et de nourriture macrobiotique. Lama Yéshé leur avait laissé un message enregistré qu’ils écoutaient chaque jour : « Bonjour à vous, étudiants-
golden flowers
. Profitez de la sagesse divine en chantant le plus possible, cultivez ou activez les actes de sagesse et résidez dans la sagesse de compassion universelle, sans jamais redescendre au supermarché. A très bientôt dans le ciel de la paix éternelle. Restez-y. »
Pareil message tout simple leur emplissait le cœur et l’esprit d’une satisfaction à laquelle des années d’éducation formelle ne seraient pas parvenus.
Octobre au centre Kalachakra
Retrouvez ci-dessous le tableau des activités du mois d'octobre,
puis les suggestions d'Arnaud concernant les évènements marquants.
Au programme le mois prochain :
· Pour les personnes nouvelles dans la pratique bouddhiste ou souhaitant avoir une vue d'ensemble, Vénérable Denyeu (Elio) et Virginie CB enseignent les fondements du bouddhisme le samedi 28 septembre. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/les-fondements-du-bouddhisme-2024-09-28-3181/register
· Si vous souhaitez en savoir plus sur la méditation vipassana avant de faire une retraite ou simplement passer la journée à méditer, une journée d'introduction à la méditation vipassana est prévue le 5 octobre. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/introduction-a-la-meditation-vipassana-2024-10-05-3174/register
· Le 6 octobre, Virginie guide une matinée autour de la pratique du contentement, une pratique essentielle aussi bien pour notre bonheur au quotidien que pour développer toute pratique spirituelle. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/cultiver-le-contentement-2024-10-06-3233/register
· Pour approfondir la compréhension de ce qui nous fait souffrir et nous en libérer, Vénérable Gyaltsen guide un week-end de retraite pour voir les choses telles qu'elles sont les 12 et 13 octobre. Il s'agit d'identifier et d'essayer d'inverser les conceptions erronées qui sont à l'origine de la plupart de nos souffrances. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/voir-les-choses-telles-qu-elles-sont-2024-10-11-2024-10-13-3240/register
· Le 13 octobre, Martine et Catherine vous proposent les dimanches de bienvenue pour vous aider à vous orienter au centre, savoir quel enseignement suivre, à quelle retraite vous inscrire, à quoi correspondent les différentes méditations et pratiques, ou simplement passer un moment convivial pour échanger. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/les-dimanches-de-bienvenue-2024-10-13-3224/register
· À partir du 19 octobre, c'est notre traditionnelle retraite vipassana d'automne suivie par quelques jours de Mahamoudra. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/retraite-de-vipassana-2024-10-19-2024-10-27-3191/register
· Nous nous réjouissons d'accueillir à nouveau la très inspirante Vénérable Robina pour des enseignements sur l'attachement le dimanche 27 octobre. Si vous êtes disponible ce jour-là, ne manquez cet événement sous aucun prétexte ! Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/quand-le-chocolat-vient-a-manquer-2024-10-27-3219/register
· Pour les personnes ayant reçu l'initiation de Kalachakra, nous proposons une retraite d'enseignements et de pratique du tantra de Kalachakra du 31 octobre au 3 novembre. Pour en savoir plus et vous inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/tantra-de-kalachakra-pratiques-et-enseignements-2024-10-31-2024-11-03-3251/register
Rencontre avec Catherine C.
"Je souhaite que le bouddhisme ne sorte jamais de mes vies !"
Comment t’es-tu retrouvée impliquée au centre ?
Au tout départ, mon amie Martine et moi nous sommes intéressées au bouddhisme tibétain et on cherchait un centre pour en savoir plus. C’est Martine qui a trouvé sur internet. J’ai vite repéré le centre de retraite à St Cosme, et c’est vraiment par là que j’ai d’abord accroché. Je m’y suis tout de suite sentie très bien, dès ma première retraite. Dès le début, j’ai ressenti une énergie très particulière dans ce lieu, avant même de savoir quelles autres retraites j’allais y faire.
J’ai vraiment envie de partager à quel point ce lieu de retraite est bénéfique, combien il exhale la paix, la joie, la sécurité... À chaque fois que j’y vais, il y quelque chose de mieux, c’est une évolution constante vers plus de convivialité, de beauté… C’est un lieu qui me tient vraiment à cœur, qui me ressource, dont je ne pourrais plus me passer.
L’un des premiers programmes que j’ai suivis est « Sciences de l’esprit » avec François, et j’ai énormément accroché. En tant que psychologue, j’ai trouvé ça passionnant. C’était précis et je sentais que c’était très juste. La régularité est venue de là, de « Sciences de l’esprit ». Pour moi, ça a plus commencé par la richesse de l’enseignement et mon coup de cœur pour le lieu de retraite que par la méditation.
Ensuite, comme j’accrochais bien avec François, j’ai eu envie de suivre une retraite avec lui. Et c’est pendant cette retraite qu’il a parlé de « Découverte du bouddhisme », qu’il enseignait à l’époque. Du coup j’ai pris le cycle en cours et quand il s’est terminé, j’ai eu envie d’en refaire un depuis le début, cette fois avec Vénérable Gyaltsen.
De là, tout s’est enchainé petit à petit. « DB » était le fil rouge et les choses se sont agrégées autour. Au fur et à mesure, on voit de quel type de retraite ou de quel genre de pratique on a besoin. Et ce qui est super c’est que tout ce dont on a besoin, on le trouve au centre. Il y a une très grande richesse de propositions. Le programme est très riche et très varié. Et en même temps, il y a une vraie liberté de pouvoir circuler comme on veut d’une activité à une autre, d’aller à son rythme... sinon je ne serais pas restée, d’ailleurs.
Et aussi, très important, les enseignants sont un exemple de ce qu’ils enseignent. Ça renforce encore l’envie d’étudier et de pratiquer.
Dans quoi es-tu impliquée en ce moment ?
Je vais démarrer le nouveau cycle d’ « Explorer le Bouddhisme ». Je suis hyper enthousiaste. Je me réjouis d’approfondir ce que j’ai appris. DB donne une vision d’ensemble et c’est très précieux. Là, on va commencer à entrer dans les profondeurs. C’est ça que j’ai envie de faire, je me sens prête. Le débat, l’approfondissement sur l’esprit… Le programme est hyper alléchant. Et puis je me réjouis de retrouver Vénérable Gyaltsen et François comme enseignants.
Je pense que je vais aussi suivre la retraite de François sur les huit préoccupations mondaines. Tout ce qui touche à l’éthique me tient à cœur. L’éthique, c’est la base.
Il y a aussi le voyage au Népal, évidemment. J’ai vu la manière dont les personnes revenaient transfigurées des précédents voyages et je me suis dit qu’il fallait que je sois du prochain. Même si je suis terrorisée par l’avion… ( rires ) mais je vais m’en remettre à Tara pour ça !
Il y aura sûrement plein d’autres choses, mais ce sera aussi en fonction de mes contraintes professionnelles et personnelles.
Également, on a proposé avec Martine un accueil, « Les dimanches de bienvenue ». On a pensé que c’était un bon complément à l’offre du centre. En arrivant au centre, ce n’est pas toujours facile de s’orienter ni de savoir trouver le bon interlocuteur. On peut se demander tout simplement où on met les pieds, mais aussi quel enseignement choisir, si telle retraite est adaptée pour soi, quelles sont les contraintes de telle activité... Il y a beaucoup de questions et on va essayer d’y répondre dans un moment convivial une fois par mois.
Une phrase de la fin ?
Aujourd’hui, le bouddhisme fait intégralement partie de ma vie et le centre Kalachakra aussi puisqu’il y donne accès. Le bouddhisme ne va pas sortir de ma vie, de mes vies... Oui, je souhaite vraiment que le bouddhisme ne sorte jamais de mes vies !
Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra
Chaque mois, nous ressortons du grenier une ou plusieurs photos qui nous rappellent de beaux moments.
Été 2024, des retraites inspirantes et des moments mémorables : un déjeuner sur l'herbe, des chiens et de chats en pratique...